Et si vous n’étiez pas totalement aux commandes de votre vie ? Chaque jour, des milliers de pensées, d’émotions et de décisions passent sous notre radar… car elles ne viennent pas de notre conscience, mais de notre subconscient. Il pilote sans bruit nos habitudes, nos croyances, notre respiration, notre digestion — bref, une bonne partie de ce que nous appelons “nous-mêmes”. Comprendre et reprogrammer son subconscient, c’est donc reprendre la main sur ce qui semblait automatique, voire immuable.
Trop souvent associé à des clichés New Age, le subconscient est pourtant un acteur clé de notre santé mentale et physique. Les neurosciences modernes confirment aujourd’hui ce que certaines traditions savaient intuitivement depuis des siècles : dialoguer avec son subconscient, c’est mieux se connaître… mais aussi mieux se soigner.
I. Subconscient, inconscient, conscient : qui fait quoi ?
Dans notre cerveau, tout ne se passe pas au niveau de la conscience. En fait, seulement 5 à 10 % de notre activité mentale est consciente, selon certaines études en psychologie cognitive [1]. Le reste se joue dans les coulisses, dans ce qu’on appelle communément le subconscient.
Concrètement :
- Le conscient, c’est la pensée active, logique, volontaire. C’est vous, ici et maintenant, en train de lire cet article ;
- Le subconscient, lui, c’est ce “mode automatique” qui gère les apprentissages, les réflexes, les émotions stockées, les croyances profondément ancrées ;
- L’inconscient, dans une acception plus psychanalytique (Freud, Jung), regroupe les pulsions refoulées, les traumas, les désirs non exprimés. On n’y accède pas volontairement.
💡Bon à savoir : le subconscient enregistre tout. Ce que vous entendez, voyez, ressentez, même si vous n’y prêtez pas attention. Il est comme un disque dur silencieux, qui influence vos réactions sans passer par votre réflexion.
II. Ce que le subconscient gère dans le corps… sans vous demander votre avis
Vous ne réfléchissez pas pour faire battre votre cœur, ni pour digérer ou respirer. Et pourtant, ces fonctions vitales se maintiennent grâce au système nerveux autonome, directement connecté à votre subconscient [2].
Il régule :
- La respiration et le rythme cardiaque ;
- La digestion (péristaltisme, sécrétions gastriques, microbiote) ;
- La température corporelle ;
- Le sommeil ;
- Et même des fonctions immunitaires, via l’axe cerveau-intestin.
▶️ Exemple : en période de stress chronique, votre subconscient interprète l’environnement comme menaçant. Il active alors l’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien), libérant cortisol et adrénaline [3]. Résultat : troubles digestifs, tension élevée, insomnies, épuisement.
Ce n’est donc pas “dans votre tête” : le subconscient modifie votre état physiologique réel.
III. Comment il sabote (ou soutient) votre santé mentale
Le subconscient est aussi la mémoire émotionnelle de votre vie. Il enregistre des centaines de milliers de situations, de phrases entendues, de réactions apprises… et en fait des raccourcis [4].
Ces raccourcis sont parfois utiles (ex : éviter le danger), mais peuvent devenir de véritables saboteurs mentaux [5] :
- “Je ne suis pas capable de…” (auto-sabotage) ;
- “Je ne mérite pas d’être en bonne santé / aimé(e) / heureux(se)” ;
- “Ça finira toujours mal”.
Ces croyances limitantes, souvent inconscientes, conditionnent notre manière de réagir au stress, à la douleur, aux épreuves. Elles peuvent même maintenir certaines pathologies chroniques à bas bruit : anxiété, migraines, troubles digestifs, douleurs inexpliquées [6-8].
💡 Bon à savoir : le subconscient n’est pas “contre” vous. Il essaie simplement de vous protéger selon des modèles anciens, parfois obsolètes. La bonne nouvelle ? Il peut être reprogrammé et apprendre autrement.
IV. Comment reprogrammer son subconscient pour aller mieux (et durablement)
Bonne nouvelle : le subconscient n’est pas figé. Il peut évoluer, si on lui parle dans son propre langage. Voici quelques approches efficaces :
1. La respiration et la méditation
Les pratiques de respiration lente, de pleine conscience ou de cohérence cardiaque calment le système nerveux autonome. Elles envoient un signal de sécurité au cerveau subconscient [9-11].
➡️ De nombreuses études montrent que 10 minutes de respiration profonde suffisent à activer le système parasympathique (celui du calme et de la réparation) [12].
2. Les affirmations positives (mais pas à n’importe quelles conditions)
Répéter tous les matins “je suis confiant(e) et en pleine forme” ne suffit pas… sauf si c’est associé à une émotion ressentie, une image mentale forte, et une régularité. Le subconscient comprend l’émotion + la répétition [13, 14].
➡️ Exemple : “Je suis en train de devenir une personne sereine” (formulation progressive + visualisation d’une scène concrète).
3. La visualisation, une clé pour reprogrammer son subconscient en profondeur
Pour aller plus loin que la simple répétition, il est bon de savoir que le subconscient ne fait pas bien la différence entre le réel et l’imaginaire… tant que les sens et les émotions sont mobilisés [14, 15].
➡️ Exemple : visualiser 5 minutes par jour une scène où vous êtes apaisé(e), en santé, entouré(e) de lumière. Ce type d’image envoie au corps des signaux positifs qui influent sur la physiologie réelle (cf. études sur les sportifs de haut niveau et la visualisation mentale).
4. L’écriture automatique et le journaling
Écrire sans réfléchir permet de laisser émerger des messages du subconscient. C’est une porte d’accès puissante pour comprendre ses blocages, ses peurs ou ses désirs profonds [16].
➡️ Exercice : pendant une semaine, chaque jour, écrire 3 pages sans s’arrêter, même sans logique. Laisser parler l’intérieur.
5. L’hypnose, l’EMDR, la sophrologie : des thérapies pour reprogrammer le subconscient en douceur
Ces thérapies guidées permettent de plonger dans un état modifié de conscience pour dialoguer directement avec le subconscient [17, 18]. Elles sont particulièrement efficaces en cas de :
- Stress post-traumatique ;
- Douleurs chroniques ;
- Troubles anxieux ;
- Addictions ou compulsions.
💡 Bon à savoir : l’hypnose médicale est reconnue par l’Inserm comme efficace pour la gestion de la douleur et de l’anxiété [19].
💜 Vous souhaitez reprogrammer votre subconscient mais ne savez pas par où commencer ? Voici un livre qui pourrait vous intéresser. Noté ★★★★☆ (4,2/5 par plus de 700 lecteurs), ce best-seller de Linda Heck vous apprend à transformer vos croyances limitantes avec des affirmations puissantes. Un guide 100 % pratique pour reprendre le contrôle de votre mental, réduire le stress et améliorer concrètement votre vie. 👉 Voir le livre.
V. Enfance & subconscient : les premières années qui façonnent toute une vie
On dit souvent que “tout se joue avant 6 ans”… et ce n’est pas un mythe. Le cerveau d’un enfant est comme une éponge, en particulier entre 0 et 7 ans, période où le subconscient est particulièrement réceptif. Durant ces années, l’enfant enregistre massivement tout ce qu’il voit, entend, ressent — sans filtre critique. C’est précisément son subconscient qui engrange ces informations et les transforme en schémas de pensée, de comportement, d’attachement… qui perdureront parfois toute une vie [20].
1. Un cerveau en onde alpha : la porte ouverte au subconscient
Avant l’âge de 7 ans, le cerveau fonctionne majoritairement en ondes cérébrales alpha et thêta — celles du rêve, de l’imaginaire et de la suggestion [21]. Ce mode de fonctionnement rend l’enfant extrêmement perméable aux messages de son environnement : les paroles des adultes, les conflits, les compliments, les habitudes alimentaires, les croyances sur le corps, la peur, la honte… Tout est absorbé à l’état brut, sans jugement.
💡 Conséquence ? Ce que vit un enfant ne s’imprime pas seulement dans sa mémoire consciente, mais s’ancre profondément dans son subconscient, formant la base de sa perception du monde, de lui-même et de sa sécurité intérieure.
2. L’impact des mots et des croyances
Un simple “tu es nul en maths” ou “attention tu vas tomber !” répété fréquemment peut, sans qu’on s’en rende compte, devenir une vérité subconsciente chez l’enfant. Plus tard, cette croyance agira en arrière-plan, influençant ses émotions, ses choix et même sa santé physique.
Des études en psychologie du développement montrent que la qualité des interactions avec les adultes (présence, sécurité affective, langage) est déterminante pour la construction du système nerveux et émotionnel de l’enfant [22, 23].
3. Subconscient et santé physique chez l’enfant
Le subconscient ne façonne pas seulement le mental : il agit aussi sur le corps. Un enfant constamment stressé ou angoissé par son environnement (école, conflits, manque de sécurité affective) peut développer des troubles somatiques : maux de ventre, eczéma, troubles du sommeil, énurésie… [24, 25].
Le cerveau interprète inconsciemment le monde comme menaçant, et le subconscient déclenche des réponses corporelles adaptées… mais parfois inadaptées au quotidien.
4. Que peut-on faire en tant que parent ?
Heureusement, le subconscient reste malléable, surtout chez les enfants. Il est possible de :
- 🗣 Cultiver un langage positif (“Tu apprends chaque jour”, “Tu as le droit d’essayer encore”) ;
- 💞 Favoriser un climat émotionnel sécurisant ;
- 📚 Proposer des histoires, contes et rituels apaisants, qui nourrissent leur imaginaire de façon saine ;
- 🎧 Introduire des pratiques douces comme la sophrologie, la visualisation ou la méditation adaptée aux petits.
En résumé, le subconscient de l’enfant est un terrain fertile. Ce que nous y semons avec amour, patience et conscience grandira en lui comme une ressource de sécurité, d’estime et de santé pour toute sa vie.
👉 Envie d’aller plus loin ? Découvrez nos conseils pour une communication parent-enfant qui renforce les liens et nourrit l’équilibre émotionnel dès le plus jeune âge.
5. Peut-on reprogrammer son subconscient à l’âge adulte ?
Bonne nouvelle : oui, il n’est jamais trop tard pour transformer les automatismes inconscients qui nous freinent. Comme nous l’avons vu dans la partie IV, le subconscient est malléable, même à l’âge adulte, à condition de lui parler dans son propre langage : répétition, émotion, imagination.
🧘♂️ Des outils concrets pour transformer ses schémas profonds
Voici quelques techniques scientifiquement reconnues pour reprogrammer son subconscient :
- Les affirmations positives : répéter chaque jour des phrases simples, formulées au présent et avec émotion (ex. “Je suis capable et en sécurité”) peut, à force de répétition, remplacer les croyances limitantes ;
- La visualisation créatrice : se représenter mentalement une situation souhaitée (guérison, confiance, apaisement…) active les mêmes réseaux neuronaux que l’action réelle, et reprogramme en douceur le subconscient ;
- L’auto-hypnose ou la sophrologie : ces états modifiés de conscience (proches des ondes alpha/thêta) permettent d’accéder à l’inconscient, de déposer de nouveaux messages et de relâcher les anciens blocages ;
- Le travail émotionnel (EFT, thérapie des schémas, etc.) : les émotions non digérées peuvent entretenir des schémas subconscients de stress ou de sabotage. Les techniques psycho-émotionnelles aident à “dégeler” ces mémoires.
💡 La clé ? La régularité. Reprogrammer son subconscient ne se fait pas en une séance. Comme une graine qu’on arrose chaque jour, il faut répéter régulièrement, dans un état de détente, les messages que l’on souhaite intégrer. Avec le temps, ces nouveaux circuits deviennent des réflexes mentaux et physiques durables.
Conclusion
On le voit souvent comme une boîte noire inaccessible… Pourtant, le subconscient peut devenir un véritable allié au quotidien.
Il gère nos fonctions vitales, teinte nos émotions, modèle nos comportements — parfois à notre insu. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est malléable : avec un peu de bienveillance et de régularité, on peut le rééduquer, le rassurer, l’apaiser.
Ce n’est pas une question de “penser positif” à tout prix. Il s’agit plutôt de se reconnecter en douceur, de se reprogrammer en profondeur : une respiration consciente, un mot tendre pour soi, quelques minutes de silence peuvent suffire à amorcer le changement.👉 Envie d’aller plus loin ? Découvrez notre article sur la gestion du stress chez les femmes, avec des conseils concrets pour apaiser le mental, réguler les hormones et reprendre le pouvoir sur votre énergie.
Bibliographie
Voir les références scientifiques
- Bargh JA, Morsella E. The Unconscious Mind. Perspect Psychol Sci. 2008;3(1):73-79. doi:10.1111/j.1745-6916.2008.00064.x
- Waxenbaum JA, Reddy V, Varacallo MA. Anatomy, Autonomic Nervous System. [Updated 2023 Jul 24]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2025 Jan-.
- Herman JP, McKlveen JM, Ghosal S, Kopp B, Wulsin A, Makinson R, Scheimann J, Myers B. Regulation of the Hypothalamic-Pituitary-Adrenocortical Stress Response. Compr Physiol. 2016 Mar 15;6(2):603-21. doi: 10.1002/cphy.c150015. PMID: 27065163; PMCID: PMC4867107.
- LeDoux, J. E. (1996). The Emotional Brain: The Mysterious Underpinnings of Emotional Life.
- Bargh, J. A., & Chartrand, T. L. (1999). The Unbearable Automaticity of Being. Journal of Personality and Social Psychology.
- Fischer S, Nater UM, Laferton JA. Negative Stress Beliefs Predict Somatic Symptoms in Students Under Academic Stress. Int J Behav Med. 2016 Dec;23(6):746-751. doi: 10.1007/s12529-016-9562-y. PMID: 27090420; PMCID: PMC5118394.
- Rooney T, Sharpe L, Todd J, Tang B, Colagiuri B. The nocebo effect across health outcomes: A systematic review and meta-analysis. Health Psychol. 2024;43(1):41-57. doi:10.1037/hea0001326
- Webster RK, Weinman J, Rubin GJ. A systematic review of factors that contribute to nocebo effects. Health Psychol. 2016;35(12):1334-1355. doi:10.1037/hea0000416
- Fincham GW, Strauss C, Montero-Marin J, Cavanagh K. Effect of breathwork on stress and mental health: A meta-analysis of randomised-controlled trials. Sci Rep. 2023 Jan 9;13(1):432. doi: 10.1038/s41598-022-27247-y. PMID: 36624160; PMCID: PMC9828383.
- Russo MA, Santarelli DM, O’Rourke D. The physiological effects of slow breathing in the healthy human. Breathe (Sheff). 2017 Dec;13(4):298-309. doi: 10.1183/20734735.009817. PMID: 29209423; PMCID: PMC5709795.
- Nesvold A, Fagerland MW, Davanger S, et al. Increased heart rate variability during nondirective meditation. Eur J Prev Cardiol. 2012;19(4):773-780. doi:10.1177/1741826711414625
- Bentley TGK, D’Andrea-Penna G, Rakic M, Arce N, LaFaille M, Berman R, Cooley K, Sprimont P. Breathing Practices for Stress and Anxiety Reduction: Conceptual Framework of Implementation Guidelines Based on a Systematic Review of the Published Literature. Brain Sci. 2023 Nov 21;13(12):1612. doi: 10.3390/brainsci13121612. PMID: 38137060; PMCID: PMC10741869.
- Nelis S, Vanbrabant K, Holmes EA, Raes F. Greater positive affect change after mental imagery than verbal thinking in a student sample. J Exp Psychopathol. 2012;3(2):178-188. doi:10.5127/jep.021111
- Holmes EA, Mathews A, Mackintosh B, Dalgleish T. The causal effect of mental imagery on emotion assessed using picture-word cues. Emotion. 2008;8(3):395-409. doi:10.1037/1528-3542.8.3.395
- Cascio CN, O’Donnell MB, Tinney FJ, Lieberman MD, Taylor SE, Strecher VJ, Falk EB. Self-affirmation activates brain systems associated with self-related processing and reward and is reinforced by future orientation. Soc Cogn Affect Neurosci. 2016 Apr;11(4):621-9. doi: 10.1093/scan/nsv136. Epub 2015 Nov 5. PMID: 26541373; PMCID: PMC4814782.
- Doucet MH, Farella Guzzo M, Groleau D. Brief report: A qualitative evidence synthesis of the psychological processes of school-based expressive writing interventions with adolescents. J Adolesc. 2018;69:113-117. doi:10.Harrington SJ, Morrison OP, Pascual-Leone A. Emotional processing in an expressive writing task on trauma. Complement Ther Clin Pract. 2018;32:116-122. doi:10.1016/j.ctcp.2018.06.001
- Freeman M, Ayers C, Kondo K, et al. Guided Imagery, Biofeedback, and Hypnosis: A Map of the Evidence [Internet]. Washington (DC): Department of Veterans Affairs (US); 2019 Feb. APPENDIX D, Findings of Included Systematic Reviews. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK545740/
- Zech N, Hansen E, Bernardy K, Häuser W. Efficacy, acceptability and safety of guided imagery/hypnosis in fibromyalgia – A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Eur J Pain. 2017;21(2):217-227. doi:10.1002/ejp.933
- INSERM, Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose – 2015.
- National Research Council (US) and Institute of Medicine (US) Committee on Integrating the Science of Early Childhood Development; Shonkoff JP, Phillips DA, editors. From Neurons to Neighborhoods: The Science of Early Childhood Development. Washington (DC): National Academies Press (US); 2000. A, Related Reports from the National Academies. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK225559/
- Orekhova EV, Stroganova TA, Posikera IN, Elam M. EEG theta rhythm in infants and preschool children. Clin Neurophysiol. 2006;117(5):1047-1062. doi:10.1016/j.clinph.2005.12.027
- Tang Y, Novin S, Lin X, Becht A, Thomaes S. Parental psychological control and children’s self-esteem: A longitudinal investigation in children with and without oppositional defiant problems. Child Adolesc Psychiatry Ment Health. 2024 Apr 29;18(1):50. doi: 10.1186/s13034-024-00740-0. PMID: 38685070; PMCID: PMC11059723.
- Sangawi H, Adams J, Reissland N. The impact of parenting styles on children developmental outcome: The role of academic self-concept as a mediator. Int J Psychol. 2018;53(5):379-387. doi:10.1002/ijop.12380
- Luoni C, Agosti M, Crugnola S, Rossi G, Termine C. Psychopathology, Dissociation and Somatic Symptoms in Adolescents Who Were Exposed to Traumatic Experiences. Front Psychol. 2018 Dec 4;9:2390. doi: 10.3389/fpsyg.2018.02390. PMID: 30564170; PMCID: PMC6288276.
- Kozlowska K. Functional somatic symptoms in childhood and adolescence. Curr Opin Psychiatry. 2013;26(5):485-492. doi:10.1097/YCO.0b013e3283642ca0
Marlène Barthelme
Fondatrice et responsable éditoriale de Famtastique. Après plusieurs années dans le monde de la santé naturelle, je décide de venir en aide aux familles de façon plus générale ✨