🖊️ Article mis à jour le 23 septembre 2024
Le sommeil pendant la grossesse peut être un véritable défi pour de nombreuses femmes. Entre les changements hormonaux, l’inconfort physique et l’anxiété liée à cette période, de nombreux facteurs viennent perturber les nuits. Selon des études, près de 40 % des femmes enceintes souffrent de troubles du sommeil à un moment donné de leur grossesse et notamment dès le 2ème trimestre [1]. Cet article se veut être un guide pratique pour aider les futures mamans à mieux dormir durant cette période cruciale.
Chez famtastique.com, nous sommes engagés à fournir des conseils de qualité pour améliorer la vie des familles. Découvrez tout de suite nos meilleurs conseils.
I. Comprendre les causes des troubles du sommeil pendant la grossesse
Le sommeil perturbé est une expérience courante pour de nombreuses femmes enceintes, et plusieurs facteurs contribuent à ces troubles. Pour mieux comprendre les causes, il est essentiel d’analyser les changements hormonaux, physiques et émotionnels spécifiques à la grossesse.
1. Les changements hormonaux : comment les hormones influencent le sommeil
Dès le début de la grossesse (1er trimestre), les hormones subissent d’importantes fluctuations, affectant directement la qualité du sommeil. La progestérone, une hormone essentielle au maintien de la grossesse, augmente considérablement. Bien qu’elle soit cruciale pour soutenir le développement du fœtus, elle a également un effet relaxant sur les muscles, y compris ceux des voies respiratoires [2]. Cela peut entraîner des problèmes comme l’apnée du sommeil ou des difficultés à respirer la nuit, provoquant des réveils fréquents. De plus, les niveaux de mélatonine, l’hormone responsable du sommeil, peuvent être perturbés, rendant difficile l’endormissement et le maintien d’un sommeil profond [3].
2. L’inconfort physique : douleurs dorsales, ventre qui grossit, etc.
Au fur et à mesure que la grossesse progresse, l’inconfort physique devient un obstacle majeur pour bien dormir et maintenir un sommeil réparateur. Le ventre qui grossit rend difficile la recherche d’une position confortable, en particulier pendant le troisième trimestre. Dormir sur le dos devient de plus en plus inconfortable, et dormir sur le côté, bien que recommandé, peut causer des douleurs aux hanches et au dos. De plus, la prise de poids et la pression exercée sur les muscles et les articulations provoquent souvent des crampes dans les jambes et des douleurs dorsales, augmentant les réveils nocturnes.
3. L’anxiété et les préoccupations liées à la grossesse : impact du stress sur le sommeil
L’anxiété liée à la grossesse, qu’elle soit d’ordre médical ou émotionnel, joue également un rôle majeur dans les troubles du sommeil. De nombreuses futures mamans se préoccupent de la santé du bébé, de l’accouchement ou de la préparation à la parentalité. Ces inquiétudes peuvent provoquer un stress accru, ce qui perturbe le sommeil en déclenchant une hypervigilance nocturne. Les pensées anxieuses peuvent rendre l’endormissement difficile, prolonger les réveils nocturnes, et contribuer à l’insomnie, surtout à mesure que la date d’accouchement approche [4].
4. Les mictions fréquentes : pourquoi vous vous levez plusieurs fois par nuit
L’augmentation des mictions fréquentes est un autre facteur courant qui perturbe le sommeil des femmes enceintes. Dès le premier trimestre de la grossesse, les niveaux de progestérone augmentent, provoquant une relaxation des muscles de la vessie. Cela entraîne une sensation de besoin urgent d’uriner, même lorsqu’il n’y a que peu de liquide. Au fur et à mesure que l’utérus grandit, il exerce une pression supplémentaire sur la vessie, intensifiant la fréquence des mictions. Il est donc courant que les femmes enceintes se lèvent plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes, ce qui interrompt continuellement leur sommeil. On parle alors de nycturie [5].
Ces différentes causes font du sommeil un enjeu central pendant la grossesse. En comprenant les mécanismes à l’œuvre, il devient possible d’identifier des solutions adaptées pour améliorer la qualité du repos durant cette période clé.
II. Les meilleures positions pour dormir pendant la grossesse
1. Dormir sur le côté : pourquoi est-ce recommandé ?
Dormir sur le côté, en particulier sur le côté gauche, est la position recommandée durant la grossesse. Cette position améliore la circulation sanguine, facilitant l’apport en nutriments et en oxygène au placenta et au bébé [6, 7]. Elle aide également à soulager la pression sur le dos et les organes internes.
2. Éviter de dormir sur le dos : risques pour la circulation sanguine
Dormir sur le dos pendant la grossesse peut entraîner une compression de la veine cave, un gros vaisseau sanguin qui transporte le sang vers le cœur. Cette pression peut diminuer le flux sanguin, entraînant des étourdissements, une baisse de la tension artérielle, et une réduction de l’apport d’oxygène au bébé. Cette position est donc à éviter, notamment à partir du second trimestre [6, 7].
3. Oreillers de grossesse et ceintures de sommeil : comment les utiliser pour soulager l’inconfort
Les oreillers de grossesse sont des alliés indispensables pour améliorer le confort pendant le sommeil. Il en existe de différentes formes : en U, en C ou des oreillers longs type boudins. Ils peuvent être placés sous le ventre, entre les jambes, ou le long du dos pour soutenir le corps et réduire les tensions musculaires. Ils permettent de mieux répartir le poids du ventre et d’alléger la pression sur les hanches et le dos, favorisant ainsi un sommeil plus réparateur [8].
La ceinture de sommeil permet également de soutenir le ventre de la femme enceinte grâce a une ceinture qui se noue à l’aide d’un scratch dans le dos. Sur les côtés, des petits coussins intégrés (généralement en mousse à mémoire de forme) permettent de soutenir le ventre.
III. Adapter votre environnement pour mieux dormir
1. Optimiser la chambre : température, obscurité, confort du lit
Créer un environnement de sommeil optimal est crucial pendant la grossesse. La chambre doit être fraîche, idéalement autour de 18–21°C, car une température trop élevée peut perturber le sommeil [9].
💡Bon à savoir : selon la Sleep Foundation, fondation spécialisée dans le sommeil, la température idéale serait précisément de 18,3°C [10].
Il est également important d’avoir une obscurité totale, ce qui stimule la production de mélatonine, l’hormone du sommeil [11]. Des rideaux occultants ou des masques pour les yeux peuvent aider à bloquer la lumière. Le confort du lit est essentiel : une literie de qualité, douce et adaptée à la sensibilité corporelle des femmes enceintes peut améliorer grandement le confort et la qualité du sommeil [12].
2. L’importance d’un bon matelas : choisir le bon soutien pour la grossesse
Pendant la grossesse, le corps subit de nombreux changements physiques qui nécessitent un soutien accru, surtout au niveau du dos et des hanches. Un matelas trop dur peut créer des points de pression douloureux, tandis qu’un matelas trop mou peut ne pas offrir suffisamment de soutien pour la colonne vertébrale, compromettant ainsi la qualité du sommeil. Il est recommandé d’opter pour un matelas ferme mais moelleux, idéalement en mousse à mémoire de forme, qui s’adapte aux courbes du corps et réduit les douleurs musculaires [11]. Cela aide à soulager les tensions et à soutenir correctement le ventre, ce qui peut faire une grande différence pour le confort nocturne.
3. Minimiser les distractions : éloigner les écrans, réduire les bruits
Pour favoriser un sommeil de qualité, il est essentiel de minimiser les distractions dans la chambre à coucher. Les écrans, qu’il s’agisse de téléphones, d’ordinateurs ou de télévisions, émettent de la lumière bleue qui inhibe la production de mélatonine, perturbant ainsi l’endormissement [13]. Il est donc conseillé de limiter l’exposition aux écrans au moins une heure avant le coucher. De plus, il est important de réduire les bruits environnants. Si le silence total est difficile à obtenir, l’utilisation d’un bruit blanc ou de bouchons d’oreilles peut aider à atténuer les sons gênants [14].
Une bonne gestion de l’environnement peut donc réduire les réveils nocturnes et prolonger les phases de sommeil profond, particulièrement cruciales pendant la grossesse.
IV. Techniques de relaxation pour favoriser le sommeil
1. Exercices de respiration (cohérence cardiaque) et méditation
La respiration profonde, notamment la cohérence cardiaque, est une technique efficace pour réduire l’anxiété avant de dormir [15]. Elle aide à synchroniser le rythme cardiaque et à calmer l’esprit. La méditation, en concentrant l’attention sur l’instant présent, favorise également la relaxation du corps et du mental [16]. Ces exercices peuvent être pratiqués lors de la grossesse pendant quelques minutes avant de se coucher, offrant ainsi une préparation idéale pour un sommeil réparateur.
2. Yoga prénatal et étirements doux
Le yoga prénatal est une excellente méthode pour soulager les tensions musculaires et articulaires. Des étirements doux, notamment ceux qui ciblent les zones tendues comme le bas du dos, les hanches et les jambes, aident à détendre le corps et à améliorer la circulation. Quelques minutes de yoga avant le coucher permettent de libérer le stress accumulé au cours de la journée et de préparer le corps à un sommeil réparateur [17].
3. Les bains tièdes et les huiles essentielles
Prendre un bain tiède avant de dormir aide à détendre les muscles et à réduire la température corporelle, ce qui favorise l’endormissement. L’ajout d’huiles essentielles comme le bigaradier (Citrus aurantium) ou la lavande peut amplifier cet effet grâce à leurs propriétés calmantes. Des études ont notamment démontré que l’inhalation de quelques gouttes d’huiles essentielles, 20 minutes par jour, permet d’améliorer la fatigue prénatale et postnatale ainsi que la qualité du sommeil [18-21].
💡 Bon à savoir : attention, il est important de consulter un professionnel de santé pour vérifier quelles huiles essentielles sont sûres à utiliser pendant la grossesse. Certaines personnes peuvent être plus sensibles aux huiles essentielles que d’autres, il est donc important de tester avec de petites quantités au début. Par ailleurs, en aucun cas, nous ne vous conseillons d’ingérer les huiles essentielles en cas de grossesse.
V. Les plantes et remèdes naturels pour améliorer le sommeil : bonne ou mauvaise idée pendant la grossesse ?
Il existe de nombreuses plantes qui permettent de favoriser le sommeil au quotidien. Cependant, ces plantes, même prises sous forme de tisane peuvent devenir un réel problème lors d’une grossesse. Voyons immédiatement de quelles plantes il s’agit.
1. La camomille
La camomille romaine (Chamaemelum nobile (L.)) est largement reconnue pour ses propriétés apaisantes et sédatives, ce qui en fait, habituellement, un choix populaire pour améliorer le sommeil [22]. En effet, cette plante souvent consommée sous forme de tisane, favorise la relaxation et aide à préparer le corps au sommeil. Les principes actifs de la camomille, tels que les flavonoïdes et les huiles essentielles, jouent un rôle clé dans son effet calmant.
⚠️ Avertissement : bien que la camomille soit généralement considérée comme sûre, il est recommandé de ne pas l’utiliser pendant la grossesse. Les femmes enceintes doivent éviter sa consommation car elle peut entraîner des contractions utérines et un accouchement prématuré [23, 24]. Il est donc toujours conseillé de consulter un professionnel de santé avant de commencer tout traitement à base de plantes pendant la grossesse, même quand il s’agit de tisane.
2. La valériane
La valériane (Valeriana officinalis) est une plante souvent utilisée pour ses effets calmants et ses propriétés relaxantes [25]. Elle est connue pour aider à réduire le stress et l’anxiété, facilitant ainsi un sommeil réparateur. La valériane agit principalement en augmentant les niveaux de GABA (acide gamma-aminobutyrique) dans le cerveau, un neurotransmetteur qui aide à induire le sommeil [26].
⚠️ Avertissement : pendant la grossesse, la valériane doit être utilisée avec prudence, même sous forme d’infusion. Les recherches spécifiques sur son utilisation pendant la grossesse sont limitées. Une étude a notamment rapporté l’utilisation de plantes dont la valériane auprès de 787 femmes sans effets secondaires, mais le nombre d’expositions était faible et donc des conséquences inattendues (par exemple des malformations spécifiques) ne peuvent être exclues [27]. Par ailleurs, une étude a mis en évidence le fait que la valériane provoque une diminution significative du taux de zinc dans le cerveau du fœtus. Cela suggère que son utilisation devrait être limitée pendant la grossesse [28]. Il est donc crucial de consulter un professionnel de santé avant d’utiliser la valériane pour s’assurer qu’elle est appropriée et sûre dans votre situation particulière.
3. La mélisse
La mélisse (Melissa officinalis) est une autre plante réputée pour ses vertus calmantes. Elle est souvent utilisée pour réduire l’anxiété et favoriser un sommeil paisible. La mélisse a des propriétés sédatives douces qui peuvent aider à apaiser l’esprit et préparer le corps à un bon sommeil [29].
Traditionnellement, la mélisse est consommée sous forme de tisane ou utilisée en huile essentielle. Les tisanes de mélisse sont particulièrement appréciées pour leur effet relaxant, tandis que les huiles essentielles peuvent être ajoutées à un diffuseur pour créer une atmosphère apaisante avant le coucher. Lorsque vous utilisez des huiles essentielles, il est important de veiller à leur qualité et de suivre les recommandations pour éviter toute irritation cutanée ou réaction allergique.
⚠️ Avertissement : chez la femme enceinte, certaines recherches approuvent l’utilisation modérée de la mélisse contre l’insomnie [30], tandis que d’autres études la déconseillent formellement [31]. Dans tous les cas, demandez l’avis de votre médecin ou d’un professionnel de la santé avant sa consommation.
4. La lavande
La lavande (Lavandula angustifolia) est une plante aromatique célèbre pour ses propriétés relaxantes et son effet calmant. L’huile essentielle de lavande est particulièrement efficace pour améliorer la qualité du sommeil en réduisant le stress et en favorisant une sensation de tranquillité, notamment chez la femme enceinte [18, 21]. Son utilisation doit se faire avec précaution et préférablement sur conseil d’un professionnel de la santé.
Méthodes d’application : l’huile essentielle de lavande peut être utilisée de différentes manières. Les diffuseurs d’huiles essentielles sont une méthode populaire pour libérer les arômes relaxants de la lavande dans l’air, créant ainsi un environnement propice au sommeil. Vous pouvez également ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur un mouchoir à proximité de votre oreiller pour profiter de ses effets apaisants. Il est important d’utiliser des huiles essentielles de haute qualité et de suivre les instructions pour éviter tout effet secondaire potentiel.
5. La passiflore
La passiflore (Passiflora incarnata) est une plante connue pour ses propriétés anxiolytiques, ce qui signifie qu’elle aide à réduire l’anxiété et le stress [32]. Elle est souvent utilisée pour atténuer les troubles du sommeil et favoriser un sommeil réparateur en relaxant le système nerveux central. Pourtant des études ont montré que son utilisation était largement déconseillée en cas de grossesse [33].
⚠️ Avertissement : des conséquences graves ont eu lieu notamment avec cinq cas de femmes enceintes souffrant de dépression et / ou d’anxiété qui ont utilisé la passiflore pendant leur grossesse. Les cas rapportaient une grossesse entraînant un décès néonatal, deux grossesses avec rupture prématurée des membranes, deux nourrissons atteints du syndrome d’aspiration méconiale et un nourrisson souffrant d’hypertension pulmonaire persistante. Veuillez donc vous renseigner auprès d’un médecin si vous êtes enceinte.
En résumé, l’utilisation des plantes et des remèdes naturels pendant la grossesse est souvent contre-indiquée en raison du manque de données fiables sur leurs effets sur le fœtus et la mère. Certaines plantes peuvent provoquer des contractions ou des réactions indésirables, rendant leur utilisation risquée sans l’avis d’un professionnel de santé. En revanche, d’autres méthodes plus sûres, comme une alimentation équilibrée ou la pratique régulière d’exercices modérés, se révèlent très efficaces pour améliorer le sommeil. Découvrons immédiatement ces méthodes.
VI. Réguler ses habitudes alimentaires et favoriser l’hydratation pour mieux dormir
1. Éviter les aliments excitants le soir
Pour favoriser un bon sommeil, il est essentiel d’éviter les aliments et boissons qui stimulent le système nerveux. Les boissons contenant de la caféine, comme le café, le thé ou certaines boissons énergisantes, ainsi que les aliments sucrés, peuvent perturber l’endormissement en augmentant le rythme cardiaque et la vigilance [34, 35].
Ces excitants peuvent rester dans l’organisme plusieurs heures, donc il est préférable d’éviter leur consommation à partir de l’après-midi. Le chocolat, riche en théobromine, est également à consommer avec modération le soir [36].
2. Manger léger au dîner
Le dernier repas de la journée doit être léger et facile à digérer pour éviter les désagréments nocturnes. Les aliments riches en graisses ou trop copieux peuvent provoquer des ballonnements, brûlures d’estomac, ou indigestions qui perturbent le sommeil. Privilégiez les repas à base de légumes cuits, de céréales complètes, de protéines maigres comme le poisson ou le poulet, et de sources de bonnes graisses comme l’avocat ou les noix [37].
💡 Bon à savoir : certains aliments sont connus pour favoriser le sommeil, tels que les bananes, riches en magnésium, ou le riz brun qui stimule la production de sérotonine et de mélatonine [38, 39].
3. Limiter les boissons avant le coucher
Les mictions fréquentes sont un des facteurs perturbateurs du sommeil pendant la grossesse. Pour limiter les allers-retours aux toilettes la nuit, essayez de réduire votre consommation de liquides 1 à 2 heures avant de vous coucher. Cela ne signifie pas qu’il faut se déshydrater. Assurez-vous de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée pour éviter la soif nocturne. Privilégiez une hydratation progressive, avec des petites quantités d’eau régulièrement, plutôt que de boire de grandes quantités d’un coup.
4. Recettes : Idées de repas légers et nutritifs pour favoriser le sommeil
- Soupe de légumes verts et quinoa : cette soupe est facile à digérer et riche en magnésium, un minéral qui aide à détendre les muscles.
- Salade de lentilles et patates douces : riche en fibres et en protéines, elle stabilise la glycémie tout en fournissant des nutriments favorisant la production de mélatonine.
- Yaourt avec banane et graines de chia : un dessert riche en calcium et en tryptophane, deux éléments qui favorisent la relaxation et l’endormissement.
Ces habitudes alimentaires et recettes adaptées à la grossesse vous aideront à mieux dormir en réduisant les inconforts liés à la digestion et aux réveils nocturnes, tout en garantissant un apport nutritionnel optimal.
VII. Les bienfaits de la sieste pendant la grossesse
1. Pourquoi la sieste est importante
Pendant la grossesse, le sommeil nocturne est souvent perturbé et la sieste devient une alliée précieuse. Elle permet de compenser le manque de repos, de réduire la fatigue accumulée, et d’améliorer l’humeur et la concentration. La sieste aide également à soulager les tensions physiques dues aux changements corporels. De même, la recherche suggère qu’une sieste l’après-midi chez les femmes enceintes pourrait réduire le risque de faible poids à la naissance chez le nourrisson [40].
2. Quand et comment faire une sieste efficace
Pour profiter pleinement des bienfaits de la sieste, il est conseillé de la faire en début d’après-midi, idéalement entre 13h et 15h. Une durée de 15 à 59 minutes est optimale pour se sentir reposée sans impacter le sommeil nocturne [41].
3. Éviter les siestes trop longues
Bien que la sieste soit bénéfique, une sieste trop longue, surtout en fin de journée, peut perturber l’endormissement le soir. Des siestes de plus d’une heure peuvent également provoquer une sensation de somnolence et affecter le rythme circadien [41].
La sieste devient donc un outil essentiel pour maintenir un bon équilibre entre repos et activité tout au long de la grossesse, offrant à la future mère un moment de répit dans son quotidien, particulièrement bénéfique lors du 3ème trimestre.
VIII. Gérer les troubles spécifiques du sommeil pendant la grossesse
1. Le Syndrome des Jambes Sans Repos (SJSR)
Le SJSR est un trouble fréquent pendant la grossesse, caractérisé par un besoin irrépressible de bouger les jambes. Les principaux mécanismes qui peuvent contribuer à la physiopathologie du SJSR pendant la grossesse sont les changements hormonaux et des faibles statuts en fer et en folate (vitamine B9) [42]. Une étude a constaté que sur plus de 640 femmes enceintes, 26 % ont été atteintes du syndrome des jambes sans repos au cours de leur grossesse. La maladie était fortement liée au troisième trimestre de la grossesse et avait tendance à disparaître au moment de l’accouchement [43].
Pour le soulager, il est recommandé de pratiquer des étirements doux avant le coucher, de maintenir une bonne hydratation, et d’éviter la caféine. Voici quelques recommandations [44] :
- Il est important de rappeler les règles d’hygiène du sommeil (température, obscurité, confort du lit) et de se coucher à des heures régulières.
- Bien que l’alcool et le tabac ne soient pas directement liés au syndrome des jambes sans repos, ils ont un impact négatif sur la qualité du sommeil et doivent donc être évités ou limités, notamment en raison des risques pour le fœtus.
- L’exercice physique modéré, comme l’aérobic, est recommandé, mais il est préférable de ne pas le pratiquer trop près du coucher pour éviter toute stimulation excessive.
- Des activités douces comme le yoga, la marche ou l’aquagym sont également efficaces et sécurisées, à condition d’obtenir l’accord d’un professionnel de santé.
- Le massage des jambes peut soulager le SJSR, et il est potentiellement bénéfique pendant la grossesse.
Le fer, le zinc et le magnésium peuvent également aider à réduire les symptômes, mais consultez toujours un médecin avant de consommer des compléments alimentaires [42, 45].
2. Les apnées du sommeil
L’Apnée Obstructive du Sommeil (AOS) chez les femmes enceintes est généralement associée à d’autres affections comorbides, notamment le diabète de type II, l’hypertension, les arythmies cardiaques et les maladies cardiovasculaires [46]. De ce fait, les femmes qui présentent ces facteurs de risque avant la grossesse peuvent présenter un risque accru d’AOS, une fois enceintes.
Les apnées du sommeil peuvent s’aggraver pendant la grossesse, en particulier en raison de la prise de poids et des changements hormonaux. Les risques incluent une augmentation de la pression artérielle et des complications pour le bébé (faible poids à la naissance, naissance prématurée) [47]. Si vous ressentez des pauses respiratoires ou un sommeil non réparateur, il est crucial de consulter un professionnel de santé qui pourra vous recommander un traitement adapté, comme par exemple, l’utilisation d’un appareil à pression positive continue.
3. Les insomnies liées à l’anxiété
L’anxiété et les préoccupations liées à la grossesse sont souvent responsables d’insomnies. Pour apaiser l’esprit, essayez des techniques de relaxation comme la respiration profonde ou la méditation [15, 16]. Il est également utile de tenir un journal pour externaliser vos pensées avant de dormir. Certaines femmes trouvent le soutien d’un thérapeute ou la participation à des groupes de discussion bénéfique pour gérer ces insomnies.
💡 Astuce : explorez notre article sur la gestion du stress chez les femmes et découvrez des astuces pour organiser votre journée de manière plus sereine afin de mieux dormir la nuit.
Dans tous les cas, si votre anxiété ne s’améliore pas avec les exercices de respiration et la méditation, nous vous recommandons d’en discuter avec un professionnel de la santé.
IX. Quand consulter un professionnel de santé ?
1. Les signes de troubles du sommeil sérieux
Certains signes indiquent qu’il est nécessaire de consulter, comme une fatigue chronique, des réveils fréquents, des pauses respiratoires (apnée du sommeil), ou des insomnies sévères. Si ces symptômes affectent votre quotidien, ils méritent une attention médicale.
2. Le rôle des spécialistes du sommeil pendant la grossesse
Les gynécologues, sages-femmes, et thérapeutes du sommeil sont des ressources précieuses pour diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil. Ils peuvent prescrire des tests ou des traitements adaptés aux besoins des femmes enceintes.
3. Les traitements possibles et solutions naturelles
Quand les méthodes maison ne suffisent plus, des traitements spécifiques peuvent être nécessaires. Cela inclut des thérapies cognitivo-comportementales, des dispositifs pour l’apnée du sommeil, ou des médicaments prescrits et adaptés à votre grossesse. Des solutions naturelles, comme les techniques de relaxation guidées par un professionnel, peuvent aussi être envisagées pour améliorer le sommeil sans risques pour la santé.
Conclusion
Pour bien dormir pendant la grossesse, il est essentiel d’adopter des postures adaptées, d’améliorer votre environnement de sommeil, de pratiquer des techniques de relaxation, et de prêter attention à votre alimentation. Ces astuces simples peuvent grandement améliorer la qualité de votre sommeil au quotidien.
Commencez dès aujourd’hui à intégrer ces conseils pour profiter d’un repos plus paisible durant cette période unique. Un bon sommeil pendant la grossesse est essentiel pour vous et votre bébé. Pourquoi ne pas essayer quelques-unes de ces astuces dès ce soir ?
Bibliographie
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Marlène Barthelme
Fondatrice et responsable éditoriale de Famtastique. Après plusieurs années dans le monde de la santé naturelle, je décide de venir en aide aux familles de façon plus générale ✨