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Hypothyroïdie : 10 solutions naturelles pour soutenir sa thyroïde et retrouver sa vitalité

🖊️ Article mis à jour le 7 octobre 2025

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La thyroïde, cette petite glande en forme de papillon située à la base du cou, est essentielle pour notre équilibre global. Elle produit les hormones T4 (thyroxine) et T3 (triiodothyronine), qui régulent le métabolisme, l’énergie, la température corporelle et l’humeur. Lorsqu’elle fonctionne moins bien, comme dans le cas de l’hypothyroïdie, tout le corps ralentit. Heureusement, il existe des solutions naturelles pour l’hypothyroïdie qui permettent de soutenir la glande, d’alléger les symptômes et de retrouver vitalité et bien-être.

En effet, si le traitement médicamenteux reste nécessaire dans certains cas, l’alimentation, le sommeil, la gestion du stress, l’activité physique et la réduction des perturbateurs environnementaux jouent un rôle majeur dans la santé de la thyroïde.

Dans ce guide, je vous propose un parcours en 10 étapes pratiques pour comprendre et agir au quotidien (routine à la fin de l’article), afin d’accompagner votre thyroïde et retrouver votre énergie. Et pour une vision plus complète, n’hésitez pas à consulter aussi notre article Hypothyroïdie : symptômes, diagnostic, causes et traitement médicamenteux qui détaille l’aspect médical et les options de traitement conventionnel.

Table des matières

I. Nutrition adaptée à la thyroïde pour l’hypothyroïdie : solutions naturelles

La thyroïde est l’un des organes les plus sensibles aux apports alimentaires. Une alimentation équilibrée ne « remplace » pas un traitement médicamenteux en cas d’hypothyroïdie grave, mais elle constitue un soutien majeur pour optimiser la production hormonale, limiter les symptômes et protéger la glande.

1. Les nutriments essentiels

Iode : un équilibre délicat

L’iode est indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes T3 et T4. Une carence entraîne une baisse de production hormonale et peut provoquer un goitre. Mais l’excès d’iode, notamment sous forme de compléments ou d’algues riches en iode (kombu, varech), peut aggraver une hypothyroïdie, surtout en cas de thyroïdite de Hashimoto [1].

🦐 Sources alimentaires sûres : poissons de mer, fruits de mer, algues en petite quantité, sel iodé (non raffiné).

Sélénium : protecteur de la thyroïde

Le sélénium est essentiel à l’activité des enzymes (désiodases) qui transforment la T4 en T3, la forme biologiquement active des hormones thyroïdiennes [2]. Il protège aussi la glande contre le stress oxydatif grâce à son rôle dans la glutathion peroxydase. Plusieurs études ont montré qu’une supplémentation en sélénium peut réduire les anticorps anti-TPO chez les patients atteints de Hashimoto [3].

🍄‍🟫 Sources alimentaires : noix du Brésil (1 à 2 couvrent les besoins journaliers), poissons (thon, sardine, maquereau), champignons (shiitake).

Zinc et fer : des cofacteurs incontournables

Le zinc participe à la synthèse de la TSH et des hormones thyroïdiennes. Une carence est associée à une fatigue persistante, une chute de cheveux et une baisse d’immunité [4].

🦪 Sources alimentaires de zinc : huîtres, viandes maigres, œufs, graines de courge, légumineuses (lentilles, pois chiches).

Le fer est tout aussi crucial : il entre dans la composition de la thyroperoxydase, enzyme clé de la fabrication des hormones thyroïdiennes. Une carence en fer (fréquente chez les femmes en âge de procréer) peut donc accentuer une hypothyroïdie [5].

🥩 Sources alimentaires de fer : viandes rouges, lentilles, pois chiches, épinards, tofu.

Vitamine D : un rôle immuno-modulateur

La vitamine D agit sur le système immunitaire et semble influencer la prévalence des maladies auto-immunes, dont Hashimoto. Plusieurs études rapportent une corrélation entre carence en vitamine D et hypothyroïdie auto-immune [6].

🌞 Sources : exposition au soleil (15–20 min par jour selon la saison), poissons gras (saumon, sardines, maquereau), jaune d’œuf. Une supplémentation peut être envisagée après dosage sanguin.

Vitamines B (B12, B9, B6)

Les vitamines B participent au métabolisme énergétique et au bon fonctionnement du système nerveux. Les carences en B12, fréquentes dans les maladies auto-immunes, aggravent fatigue et troubles cognitifs [7].

🍯 Sources alimentaires : gelée royale, légumineuses, légumes verts à feuilles, œufs, produits animaux (poisson, viande, produits laitiers).

Magnésium : l’allié anti-stress

Formule multivitamines de la marque Dynveo

Le magnésium soutient la gestion du stress et du sommeil, deux facteurs qui influencent directement la thyroïde. Une carence favorise l’inflammation chronique et l’hyperactivité du système nerveux, accentuant la fatigue et les troubles de l’humeur [8].

🍫 Sources alimentaires : amandes, cacao brut, bananes, légumes verts, graines de tournesol.

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2. Les aliments à privilégier

Une alimentation bénéfique pour la thyroïde repose sur la variété et la qualité des aliments :

Batch cooking, de nombreux plats sur une table blanche.
  • Protéines de qualité : indispensables pour les acides aminés (comme la tyrosine, précurseur des hormones thyroïdiennes). Elles stabilisent aussi la glycémie, ce qui limite la fatigue et les fringales [9]. → œufs, volailles, poissons, légumineuses ;
  • Graisses saines : les oméga-3 ont une action anti-inflammatoire démontrée, précieuse pour les patients souffrant de Hashimoto [10]. → poissons gras, noix, graines de lin et de chia ;
  • Antioxydants : fruits et légumes colorés (vitamine C, caroténoïdes, polyphénols) qui protègent la glande contre le stress oxydatif ;
  • Aliments fermentés : ils nourrissent le microbiote, dont l’équilibre est étroitement lié à la régulation immunitaire et hormonale [11]. → yaourt, kéfir, choucroute, kimchi.

3. Les aliments interdits, à limiter ou éviter pour préserver la fonction thyroïdienne

  • Gluten : certaines études suggèrent que l’élimination du gluten peut améliorer les marqueurs immunitaires et réduire les anticorps anti-TPO chez les personnes atteintes de Hashimoto [12] ;
  • Produits ultra-transformés : riches en sucres ajoutés, additifs et huiles raffinées, ils favorisent l’inflammation systémique;
  • Goitrogènes : crucifères crus (chou, brocoli, kale) et soja peuvent interférer avec l’absorption de l’iode. Cependant, leur effet disparaît largement après cuisson [13] ;
  • Caféine et alcool en excès : ils perturbent le sommeil, accentuent l’anxiété et peuvent interférer avec l’absorption de certains traitements thyroïdiens.

👉 En résumé : soutenir la thyroïde par l’alimentation, c’est privilégier des apports équilibrés en iode, sélénium, zinc, fer, vitamines et antioxydants, tout en limitant les sources d’inflammation et les excès alimentaires.

II. Hypothyroïdie et hygiène de vie quotidienne

L’hygiène de vie influence directement la santé de la thyroïde. Le stress, le manque de sommeil ou encore un entraînement physique inadapté perturbent non seulement la conversion hormonale (T4 → T3) mais aussi l’équilibre global du métabolisme.

1. Gestion du stress pour aider la thyroïde

Stress chronique = frein hormonal

Lorsqu’il devient chronique, le stress entraîne une libération continue de cortisol. Cette hormone, utile à court terme, devient délétère lorsqu’elle reste élevée : elle freine la conversion de la T4 en T3 et augmente la production de rT3, une forme inactive des hormones thyroïdiennes [14]. 

👉 Résultat : malgré un dosage sanguin « normal », les tissus manquent parfois d’hormones actives, ce qui entretient fatigue, brouillard mental et prise de poids.

Pratiques scientifiquement validées

Une jeune femme qui fait de la méditation dans son lit avec une bougie, une des solutions naturelles à son hypothyroïdie.
  • Méditation de pleine conscience : plusieurs méta-analyses montrent qu’elle réduit significativement le cortisol et l’anxiété [15] ;
  • Cohérence cardiaque : 5 minutes, 3 fois par jour, améliore la variabilité cardiaque et régule le système nerveux autonome [16] ;
  • Yoga : des essais cliniques ont observé une amélioration des marqueurs inflammatoires et du bien-être chez des patients atteints de maladies auto-immunes [17] ;
  • Écriture expressive : tenir un journal aide à diminuer les ruminations et favorise une meilleure régulation émotionnelle [18].

2. Sommeil réparateur et équilibre hormonal

Pourquoi le sommeil est essentiel à la thyroïde

Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité dérègle le rythme circadien, qui contrôle la sécrétion hormonale. Des études montrent qu’un déficit de sommeil chronique réduit la sensibilité des tissus aux hormones thyroïdiennes et perturbe la sécrétion de TSH [19].

Astuces pour mieux dormir

Une femme enceinte qui dort avec un coussin de grossesse.
  • Respecter un rythme circadien stable : se coucher et se lever à horaires réguliers, même le week-end ;
  • Exposition à la lumière naturelle le matin : elle synchronise l’horloge interne ;
  • Limiter la lumière bleue le soir : les écrans freinent la production de mélatonine. Utiliser des filtres ou couper les écrans 1 à 2 h avant le coucher ;
  • Rituels apaisants : lecture calme, tisane relaxante (camomille, passiflore), étirements doux.

Ces habitudes simples mais régulières favorisent un sommeil profond, condition essentielle pour la réparation cellulaire et l’équilibre hormonal.

3. Activité physique adaptée pour stimuler naturellement le métabolisme thyroïdien

Bouger, mais pas trop

L’activité physique est un puissant régulateur du métabolisme. Elle améliore la sensibilité des tissus aux hormones thyroïdiennes et aide à lutter contre la fatigue et la prise de poids [20]. Cependant, un excès de sport (surtout cardio intensif) peut élever le cortisol et aggraver la fatigue en cas d’hypothyroïdie non stabilisée [21].

Pratiques recommandées

  • Mouvements doux : marche rapide, natation, yoga, Pilates, Qi Gong ;
  • Exercices de renforcement musculaire modérés : entretien de la masse maigre, souvent diminuée dans l’hypothyroïdie ;
  • Éviter le surentraînement : écouter ses signaux corporels, prévoir des jours de repos, adapter l’intensité selon l’énergie du moment.

L’idée clé : la régularité prime sur l’intensité. Même 20 minutes de marche quotidienne peuvent transformer la vitalité et l’équilibre hormonal.

👉 En résumé : une hygiène de vie adaptée agit comme un levier puissant pour soutenir la thyroïde. Réduire le stress, protéger son sommeil et pratiquer une activité physique douce sont trois piliers essentiels pour optimiser la conversion hormonale et retrouver énergie et équilibre.

III. Perturbateurs endocriniens & environnement

La thyroïde est l’une des glandes les plus sensibles aux perturbateurs endocriniens. Ces substances chimiques interfèrent avec la production, la conversion ou l’action des hormones thyroïdiennes, et peuvent contribuer à l’hypothyroïdie, notamment lorsqu’elles s’accumulent au fil du temps [22].

1. Où se cachent-ils ?

Produits ménagers remplis de perturbateurs endocriniens dans un seau.
  • Plastiques (BPA, phtalates, PFAS) : le bisphénol A (BPA), encore présent dans certains contenants alimentaires, et les phtalates, utilisés comme plastifiants, ainsi que les PFAS (appelés aussi « polluants éternels »), perturbent la fonction thyroïdienne en imitant ou bloquant l’action hormonale. Plusieurs études ont montré une association entre une exposition élevée au BPA et une baisse des taux de T4 et de TSH altérés [23, 24].
  • Cosmétiques (parabènes, triclosan, filtres UV chimiques) : ces composés, fréquemment retrouvés dans les crèmes, gels douche et maquillages, sont absorbés par la peau. Ils interagissent avec les récepteurs hormonaux et peuvent modifier l’activité de la thyroïde [25].
  • Pesticides : certains insecticides et herbicides, comme les organophosphorés et le glyphosate, affectent la production d’hormones thyroïdiennes en perturbant la glande ou le transport des hormones [26].
  • Métaux lourds (mercure, plomb, cadmium) : présents dans certains poissons contaminés, l’eau ou l’air pollués, ces métaux s’accumulent dans l’organisme et perturbent l’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien [27].

2. Comment réduire l’exposition ?

Une femme d'âge mûr boit un verre d'eau filtrée, une des solutions naturelles à son hypothyroïdie.
  • Choisir bio et local quand possible : les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique contiennent moins de résidus de pesticides, ce qui diminue la charge toxique globale sur la thyroïde ;
  • Stocker dans du verre plutôt que du plastique : remplacer les bouteilles et boîtes plastiques par du verre ou de l’inox permet de limiter la migration de BPA et phtalates, surtout lors du chauffage des aliments ;
  • Utiliser des cosmétiques naturels et certifiés : privilégier des soins labellisés bio, sans parabènes, silicones ou filtres chimiques. Des bases de données comme INCI Beauty aident à analyser la composition des produits ;
  • Filtrer l’eau potable si nécessaire : l’eau peut contenir des résidus de pesticides, PFAS, nitrates et métaux lourds. L’utilisation de filtres à charbon actif ou à osmose inverse réduit efficacement l’exposition [28]. Découvrez notre article : la contamination de l’eau potable par des polluants éternels (PFAS) : un danger invisible ?

Limiter ces substances au quotidien peut grandement réduire la charge toxique de l’organisme et soutenir la fonction thyroïdienne à long terme.

IV. Santé digestive & immunité

On sait aujourd’hui que la santé de l’intestin joue un rôle clé dans l’équilibre du système immunitaire et, par conséquent, dans celui de la thyroïde. En effet, une grande partie de l’immunité est localisée dans l’intestin (près de 70 % des cellules immunitaires s’y trouvent [29]), ce qui explique pourquoi une altération de la barrière intestinale peut favoriser des maladies auto-immunes comme la thyroïdite de Hashimoto.

1. Lien entre intestin perméable et maladies auto-immunes (ex : Hashimoto)

Le concept d’intestin perméable désigne un affaiblissement de la barrière intestinale, permettant le passage de fragments alimentaires ou de toxines dans la circulation sanguine. Cela stimule le système immunitaire de manière inappropriée et peut déclencher des réactions auto-immunes.

Des recherches montrent que l’hyperperméabilité intestinale est plus fréquente chez les patients atteints de maladies auto-immunes, notamment Hashimoto [30, 31]. Des protéines comme la zonuline jouent un rôle clé dans la régulation de cette perméabilité.

2. Importance des fibres, probiotiques et prébiotiques

Aliments fermentés : de nombreux légumes dans des bocaux.
  • Fibres alimentaires : elles nourrissent le microbiote, favorisent un transit régulier et réduisent l’inflammation. Les sources incluent les légumes, fruits, légumineuses, graines et céréales complètes (en tenant compte de la tolérance individuelle) ;
  • Probiotiques : certaines souches comme Lactobacillus et Bifidobacterium ont montré des effets positifs sur l’équilibre immunitaire et la réduction des marqueurs inflammatoires liés aux maladies auto-immunes [32] ;
  • Prébiotiques : ce sont des fibres spécifiques (inuline, FOS, GOS) qui nourrissent les bonnes bactéries intestinales. Ils aident à restaurer une flore protectrice, ce qui soutient indirectement la santé thyroïdienne.

Un microbiote équilibré contribue aussi à la conversion de la T4 en T3 active via la production de métabolites qui influencent le métabolisme [11].

3. Réduction des intolérances alimentaires possibles (gluten, lactose, additifs)

  • Gluten : de nombreuses études montrent une association entre maladie cœliaque, sensibilité au gluten non cœliaque et thyroïdite de Hashimoto [33]. Chez certaines personnes, réduire ou supprimer le gluten peut améliorer les anticorps anti-TPO et le confort digestif ;
  • Lactose : l’intolérance au lactose est plus fréquente chez les patients hypothyroïdiens, probablement en raison d’une atrophie des villosités intestinales dans certains cas auto-immuns [34]. Limiter ou éviter les produits laitiers peut améliorer la digestion et réduire les ballonnements ;
  • Additifs et aliments ultra-transformés : les émulsifiants, édulcorants et conservateurs peuvent perturber le microbiote et accentuer l’inflammation intestinale [35].

Adopter une alimentation plus naturelle, riche en aliments bruts et adaptée aux sensibilités individuelles, est donc une étape essentielle pour protéger à la fois l’intestin et la thyroïde.

V. Solutions naturelles et plantes contre l’hypothyroïdie

Au-delà de l’alimentation et de l’hygiène de vie, certaines plantes et compléments naturels peuvent soutenir la thyroïde, l’énergie et l’équilibre immunitaire. Leur usage doit cependant être personnalisé, car certaines plantes peuvent interagir avec les traitements ou être contre-indiquées dans les maladies auto-immunes comme Hashimoto.

Ashwagandha illustrée à la main : feuilles, fruit et huile. Une des meilleures solutions naturelles contre l'hypothyroïdie.

1. Ashwagandha : soutien du stress et de la fonction thyroïdienne

L’ashwagandha (Withania somnifera), une plante adaptogène de la tradition ayurvédique, est connue pour réguler la réponse au stress via l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Plusieurs études suggèrent qu’elle pourrait aussi soutenir la fonction thyroïdienne : une supplémentation a montré une augmentation significative des niveaux de T3 et T4 et une baisse de la TSH chez des patients hypothyroïdiens [36].

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 ⚠️ Toutefois, chez les personnes atteintes de thyroïdite de Hashimoto, son usage doit être prudent car une stimulation excessive peut aggraver l’auto-immunité. Il est recommandé d’en parler avec un naturopathe avant de s’automédiquer.

2. Rhodiola : énergie et adaptation au stress

La rhodiola (Rhodiola rosea) est une autre plante adaptogène. Elle améliore la tolérance au stress, réduit la fatigue et soutient l’énergie mentale et physique [37]. Bien que son effet direct sur la thyroïde n’ait pas été largement étudié, elle contribue indirectement à l’équilibre hormonal en réduisant le cortisol, ce qui peut favoriser une meilleure conversion de la T4 en T3.

3. Nigelle (cumin noir) : effet anti-inflammatoire et immunomodulateur

Le cumin noir, plus connu sous le nom de nigelle (Nigella sativa), est utilisé depuis des siècles dans la médecine traditionnelle pour renforcer l’immunité et apaiser les désordres inflammatoires. Aujourd’hui, plusieurs études confirment ses bienfaits, en particulier dans le cadre des troubles thyroïdiens auto-immuns comme la thyroïdite de Hashimoto.

En effet, ses graines et son huile concentrent des composés actifs tels que la thymoquinone, qui possède à la fois des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et immunomodulatrices. Ces actions permettent de réduire le stress oxydatif, un facteur souvent aggravant dans les maladies de la thyroïde.

👉 Dans une étude clinique, une supplémentation en nigelle chez des patients atteints de Hashimoto a montré des résultats prometteurs : baisse de la TSH, diminution des anticorps anti-TPO, augmentation des taux de T3 et amélioration du poids corporel ainsi que de l’IMC [38].

Ainsi, l’huile de nigelle pourrait être une aide complémentaire précieuse pour soutenir la thyroïde, réguler l’immunité et favoriser un meilleur équilibre métabolique, toujours en complément d’un suivi médical adapté.

💜 Où trouver une huile de nigelle de qualité ? Voici des capsules d’huile de nigelle bio titrée à 3 % en thymoquinone, reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Extraction clean et encapsulée dans des gélules végétales vegan sans carraghénane, cette formule préserve toute la richesse des molécules actives de la nigelle (acide linoléique, p-cymène, carvacrol, β-pinène…). 👉 Voir le produit.

4. Infusions apaisantes : mélisse, camomille

Tasse de tisane accompagnée de fleurs de camomille et d'un livre sur une table en bois.

Des plantes plus douces comme la mélisse (Melissa officinalis) et la camomille (Matricaria recutita) sont utilisées en infusion pour calmer le système nerveux. La mélisse a historiquement été étudiée pour ses effets sur la thyroïde : certains extraits pourraient inhiber l’action de la TSH sur les récepteurs thyroïdiens [39]. 

En pratique, en tisane, elle est surtout utile pour réduire l’anxiété, améliorer le sommeil et ainsi réduire le stress, facteur aggravant de l’hypothyroïdie.

5. Algues : kombu, kelp, spiruline, etc.

Les algues marines sont une source naturelle d’iode, essentielle à la production des hormones thyroïdiennes. Le kombu et le kelp en sont particulièrement riches, mais leur consommation doit être encadrée car un excès d’iode peut aggraver Hashimoto [40]. 

La spiruline, quant à elle, est riche en protéines, fer, antioxydants et certains minéraux, mais son contenu en iode est plus modéré, ce qui la rend plus sûre en soutien nutritionnel.

💡 Bon à savoir : plus loin dans l’article, je partage ma propre routine en 10 étapes — celle qui m’a réellement aidée à rééquilibrer ma thyroïde naturellement. Vous y découvrirez aussi les meilleurs compléments alimentaires pour soutenir votre métabolisme, votre énergie et votre bien-être au quotidien. À ne pas manquer si vous cherchez du concret, du vécu et du naturel 🌿

VI. Suivi médical et bilans pour accompagner l’hypothyroïdie

Même si l’approche naturelle joue un rôle majeur dans l’équilibre de la thyroïde, un suivi médical régulier reste indispensable. Les principaux marqueurs à surveiller incluent :

  • TSH, T3 et T4 : pour évaluer le fonctionnement global de la thyroïde ;
  • Anticorps anti-TPO et anti-TG : pour dépister ou suivre une thyroïdite auto-immune (Hashimoto) ;
  • Ferritine, vitamine D, zinc et sélénium : car les carences en micronutriments aggravent souvent les symptômes.

Il est essentiel de travailler main dans la main avec un médecin (endocrinologue, médecin traitant) et, si besoin, un naturopathe pour intégrer une approche holistique.

⚠️ À éviter absolument : l’automédication en iode, en compléments à haut dosage ou, pire encore, en hormones thyroïdiennes sans prescription. Ces pratiques peuvent perturber durablement l’équilibre endocrinien et entraîner des effets indésirables graves.

VII. Changer ses habitudes sur le long terme

Retrouver l’équilibre thyroïdien ne se joue pas en quelques jours : c’est un travail progressif et durable.

  • Construire une routine stable : adopter une alimentation adaptée, des heures de sommeil régulières et des rituels de gestion du stress crée un socle solide pour la santé de la thyroïde ;
  • Avancer par petites étapes : inutile de bouleverser son quotidien d’un coup. Chaque ajustement (remplacer le plastique par du verre, intégrer plus de légumes colorés, pratiquer 10 minutes de cohérence cardiaque par jour) compte et permet d’ancrer de nouveaux réflexes ;
  • Écouter son corps : rester attentif aux signaux (fatigue, humeur, digestion, cheveux, poids) et ajuster son mode de vie au fil du temps aide à maintenir les bénéfices sur la durée.

👉 L’objectif n’est pas la perfection, mais la constance : de petites habitudes appliquées jour après jour font une grande différence pour soutenir naturellement la thyroïde.

VIII. Ma routine idéale pour soutenir naturellement ma thyroïde : 10 habitudes

Depuis que j’ai compris que ma thyroïde avait besoin d’un vrai soutien, j’ai transformé mon quotidien en intégrant des habitudes simples mais puissantes. Ces changements ne se sont pas faits en un jour, mais petit à petit, ils ont amélioré mon énergie, mon métabolisme et mon bien-être global. Voici les 10 piliers de ma routine :

  1. 💧 Jeûne doux et hydratation matinale : au réveil, je commence toujours par un grand verre d’eau filtrée. Cela aide mon corps à s’hydrater, à relancer doucement le métabolisme et à éliminer les toxines accumulées pendant la nuit. Je ne prends pas toujours de petit-déjeuner : selon mon ressenti, j’opte en semaine pour un jeûne intermittent, mais jamais au détriment de mon énergie. La clé c’est d’écouter son corps.
  2. 🍳 Petit-déjeuner riche en protéines et nutriments clés : si vous avez besoin de petit-déjeuner car votre métier est physique, privilégiez une alimentation riche en protéines. Quand je prends un petit-déjeuner, je choisis des aliments qui nourrissent ma thyroïde : œufs, avocat, graines de chia, noix ou amandes, accompagnés de quelques fruits rouges. C’est un excellent moment pour apporter du sélénium, du zinc et des protéines de qualité.
  3. 🧘‍♀️ Mouvement matinal doux 3 à 4 fois par semaine : trois à quatre fois par semaine, je consacre 20 à 40 minutes au Pilates. Cette pratique m’aide à renforcer mes muscles en profondeur, à améliorer ma posture et à favoriser une respiration consciente qui réduit mon stress. J’évite les séances de sport trop intenses qui épuisent les surrénales et fatiguent encore plus la thyroïde. Une fois par semaine, je fais tout de même une séance de cardio : je cours pendant 30 minutes, pour stimuler mon cœur et ma circulation sanguine. Cette activité m’aide à brûler des calories, à augmenter mon endurance et à renforcer mes poumons. Le cardio, même s’il est plus intense que le Pilates, reste accessible pour moi, et cette séance hebdomadaire m’aide à me sentir vivifiée sans être trop fatiguée.
  4. 🥦 Une alimentation végétarienne et bio, riche en nutriments : à chaque repas, je m’assure d’avoir des légumes colorés, une bonne source de protéines végétariennes (légumineuses, tofu, œufs, graines) et des graisses saines (huile d’olive, noix, graines). J’ai choisi de devenir végétarienne par conviction personnelle, mais ce mode de vie m’a aussi permis de retrouver une ligne et une santé que je n’avais pas auparavant. Si vous mangez de la viande et du poisson, choisissez des protéines de qualité. J’opte autant que possible pour des aliments bio afin de réduire mon exposition aux pesticides, qui sont de puissants perturbateurs endocriniens.
  5. 😌 Une pause anti-stress en cas de besoin : quand je sens monter le stress, l’anxiété ou la surcharge mentale, je prends 5 à 10 minutes pour respirer profondément, méditer ou pratiquer la cohérence cardiaque. Ce petit rituel m’aide à calmer mon système nerveux et à réduire le cortisol, ce qui permet à ma thyroïde de mieux fonctionner.
  6. 🚫 Limiter les perturbateurs endocriniens : je cuisine dans des casseroles en inox ou en verre, je garde mes repas dans des contenants sans plastique, et je privilégie les cosmétiques naturels bio. Ce sont de petites habitudes qui, sur le long terme, font une vraie différence.
  7. 🦠 Prendre soin de mon microbiote : chaque jour, j’ajoute des fibres (légumes, flocons d’avoine, légumineuses) et j’aime consommer des aliments fermentés comme le kéfir, le kimchi, le kombucha ou la choucroute. Mon intestin est apaisé et mon immunité plus équilibrée.
  8. 🌙 Rituel du soir pour un bon sommeil : avant de me coucher, j’éteins mes écrans, je tamise la lumière et je prends une tisane de camomille ou de mélisse. Je dors idéalement 7 à 8 heures, car c’est pendant le sommeil que ma thyroïde récupère.
  9. Écouter mon corps et avancer avec le sourire : je ne cherche plus la perfection. J’avance tranquillement, en lâchant prise et en choisissant de voir le bon côté des choses. J’écoute mon corps, je positive au quotidien et j’adapte ma routine selon mes besoins — toujours avec bonne humeur et légèreté.
  10. 🩺 Suivi médical régulier et compléments alimentaires : j’ai appris que la clé, c’est aussi de rester vigilante. Je fais contrôler ma TSH, T3, T4, vitamine D et ferritine régulièrement, et j’adapte mes habitudes lorsque nécessaire. En effet, j’ai intégré des compléments alimentaires adaptés à mes besoins. Ces derniers me permettent de combler certaines lacunes nutritionnelles, notamment en oméga-3, vitamine B12 et D, et de soutenir mon bien-être global. Je m’assure que mes compléments sont de bonne qualité et choisis en fonction de mes objectifs de santé.

IX. Mes compléments alimentaires favoris pour soutenir la thyroïde

Les compléments alimentaires ne remplacent pas une bonne hygiène de vie, mais ils peuvent agir comme de véritables alliés pour retrouver un métabolisme équilibré, soutenir la thyroïde et initier une perte de poids plus harmonieuse. Voici ceux que j’ai intégrés dans ma routine :

1. Un multivitamines de qualité en cure 1 à 2 fois par an

Un multivitamines de qualité, pris en cure de quelques mois une à deux fois par an, aide à combler les carences nutritionnelles fréquentes chez les personnes souffrant de troubles thyroïdiens. Ces carences (en sélénium, iode, zinc, vitamine D, etc.) peuvent ralentir la thyroïde et freiner la perte de poids.

En particulier, certains nutriments jouent un rôle clé [41-44] :

Formule multivitamines de la marque Dynveo
  • Sélénium et iode : essentiels pour la synthèse des hormones thyroïdiennes ;
  • Fer et zinc : participent à la régulation hormonale et au métabolisme énergétique ;
  • Vitamine D et magnésium : soutiennent l’équilibre hormonal et le système immunitaire ;
  • Vitamines du groupe B : aident à transformer les aliments en énergie utilisable.

💜 Où trouver un bon multivitamines ? Voici un complexe complet et innovant qui associe 14 vitamines, 3 minéraux, des oméga-3 végétaux et des baies riches en antioxydants. Une synergie de nutriments qui couvre efficacement les besoins quotidiens et agit comme un véritable “coup de boost” pour la thyroïde. 👉 Voir le produit

💡 Bon à savoir : avant d’ajouter ce type de complément, il est recommandé de faire un bilan sanguin pour vérifier ses niveaux en nutriments essentiels, en particulier si l’on suspecte une hypothyroïdie ou un métabolisme ralenti. Par ailleurs, ce complément alimentaire ne comportant pas de fer, il peut-être utile de rajouter une prise de fer en cas de carence avérée. Le fer étant essentiel pour la thyroïde, découvrez son utilité : Fer : bienfaits, carence, excès et meilleures sources alimentaires.

2. Des oméga-3 pour stimuler le métabolisme et réguler l’inflammation

Les oméga-3 (EPA et DHA), que l’on retrouve dans les poissons gras ou les huiles issues d’algues, sont indispensables pour la santé globale. Ils interviennent dans la régulation de l’inflammation chronique, souvent associée aux désordres thyroïdiens, et aident à améliorer la sensibilité à l’insuline, limitant ainsi le stockage des graisses [45].

Ils contribuent aussi à :

Flacon d'oméga-3 de la marque Dynveo, une solution naturelle pour l'hypothyroïde.
  • Stabiliser l’humeur et réduire le stress (facteurs aggravants pour la thyroïde) ;
  • Limiter le grignotage lié à l’anxiété ;
  • Soutenir le cœur et la circulation sanguine, essentiels en cas de fatigue chronique.

💜 Où trouver les meilleurs oméga-3 ? Voici des oméga-3 végétaux d’excellente qualité. Chaque dose apporte 150 mg d’EPA et 300 mg de DHA, extraits d’algues, 100 % adaptés aux végétariens et végans. Garantis sans métaux lourds et respectueux de l’environnement. 👉 Voir le produit

3. Une plante immunomodulatrice et anti-stress ou anti-inflammatoire

L’ashwagandha, une plante adaptogène en cas de stress (optionnel)

Parmi toutes les plantes adaptogènes, l’ashwagandha (Withania somnifera) est l’une de mes préférées. Elle aide à réguler la réponse au stress en réduisant le taux de cortisol, ce qui protège la thyroïde et évite la prise de poids liée au stress chronique [46, 47].

Ses principaux bienfaits :

  • Réduction de l’anxiété, de la fatigue et du stress mental ;
  • Soutien de la fonction thyroïdienne (particulièrement utile en cas d’hypothyroïdie) ;
  • Amélioration du sommeil réparateur, essentiel pour réguler le métabolisme ;
  • Effet positif sur la composition corporelle en réduisant la graisse abdominale ;

💜 Où trouver une bonne ashwagandha ? Ashwagandha KSM-66 de Dynveo. Standardisée en withanolides, elle garantit une efficacité optimale et une meilleure biodisponibilité. 👉 Voir le produit

Le Nigelle (cumin noir), un soutien naturel contre l’inflammation et l’auto-immunité

L’huile de nigelle (Nigella sativa) a démontré des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes notables. Une étude randomisée menée chez des patients atteints de Hashimoto a montré qu’une supplémentation en nigelle réduisait les niveaux de TSH et d’anticorps anti-TPO, tout en augmentant la T3 [38]. 

La consommation de Nigella sativa a également permis de réduire le poids corporel et l’indice de masse corporelle (IMC). Elle pourrait donc être un allié intéressant pour apaiser l’auto-immunité et soutenir la fonction thyroïdienne.

💜 Où trouver une huile de nigelle de qualité ? Voici des capsules d’huile de nigelle bio titrée à 3 % en thymoquinone, reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Extraction clean et encapsulée dans des gélules végétales vegan sans carraghénane, cette formule préserve toute la richesse des molécules actives de la nigelle (acide linoléique, p-cymène, carvacrol, β-pinène…). 👉 Voir le produit.

4. Des probiotiques pour équilibrer le microbiote intestinal

Un microbiote intestinal sain est désormais reconnu comme un facteur clé du métabolisme, du système immunitaire et même de la fonction thyroïdienne. Les probiotiques aident à restaurer l’équilibre de la flore intestinale, souvent perturbée par le stress, les traitements médicamenteux ou une alimentation déséquilibrée [48-50].

Leur action se traduit par :

Flacon de probiotiques de la marque Dynveo.
  • Une meilleure absorption des nutriments essentiels à la thyroïde (iode, fer, zinc, sélénium) ;
  • Une réduction de l’inflammation intestinale, qui peut freiner la perte de poids ;
  • Une régulation de l’appétit et une diminution des fringales ;
  • Un soutien de l’immunité, en particulier dans les troubles auto-immuns comme la thyroïdite de Hashimoto.

💜 Où trouver de bons probiotiques ? Voici un complexe de probiotiques multi-souches. Il combine plusieurs souches étudiées pour leur efficacité sur la digestion, le microbiote et l’équilibre immunitaire. 👉 Voir le produit

✨ Ces quatre compléments (multivitamines, oméga-3, ashwagandha / nigelle et probiotiques), utilisés avec discernement et en complément d’une bonne hygiène de vie, soutiennent la thyroïde, réduisent l’impact du stress, optimisent la digestion et aident à réactiver un métabolisme souvent ralenti en cas de troubles thyroïdiens.

Conclusion

Soutenir sa thyroïde de manière naturelle repose sur une approche globale et progressive. Nous avons exploré cinq grandes étapes :

  1. Nutrition adaptée : apporter les nutriments essentiels (iode, sélénium, zinc, vitamines D et B, magnésium), favoriser les aliments riches et limiter ceux qui peuvent perturber la thyroïde ;
  2. Hygiène de vie quotidienne : gérer le stress, améliorer le sommeil et pratiquer une activité physique adaptée ;
  3. Réduction des perturbateurs endocriniens et environnementaux : plastiques, pesticides, cosmétiques, métaux lourds ;
  4. Santé digestive et immunité : soutenir le microbiote, réduire les intolérances et favoriser une fonction immunitaire équilibrée ;
  5. Soutiens naturels et plantes : ashwagandha, rhodiola, nigelle, infusions apaisantes et algues, toujours avec prudence.

Pour que ces stratégies soient efficaces et sûres, il est essentiel de suivre régulièrement vos bilans sanguins (TSH, T3, T4, anticorps anti-TPO, ferritine, vitamine D) et de travailler en complément avec un professionnel de santé, qu’il s’agisse d’un médecin ou d’un naturopathe. Évitez l’automédication, notamment en iode ou en hormones thyroïdiennes.Enfin, pour aller plus loin et comprendre comment réguler naturellement une thyroïde trop active, consultez notre article : Hyperthyroïdie : comprendre, reconnaître et apaiser naturellement une thyroïde trop active.

Bibliographie

Voir les références scientifiques

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Marlène Barthelme

une photo de moi, Marlène, une jeune femme aux longs cheveux châtains

Fondatrice et responsable éditoriale de Famtastique. Après plusieurs années dans le monde de la santé naturelle, je décide de venir en aide aux familles de façon plus générale ✨